Se parler pour réimaginer le Quartier latin

Ce texte est un extrait de la chronique de Nathalie Collard parue dans La Presse

Peut-on réunir autour d’une table tous les acteurs d’un quartier pour imaginer l’avenir ? C’est le défi de la nouvelle vice-rectrice associée à la relance du Quartier latin de l’UQAM. […]

Le travail de la vice-rectrice consiste donc à dérouler un fil qui reliera toutes ces entités, à les asseoir autour d’une table et à stimuler les échanges pour élaborer une vision commune. Pas une mince tâche quand on sait comment il est difficile de mobiliser tous les ordres de gouvernement autour d’un même projet. Les ministères travaillent en silo et les programmes de subvention sont tellement définis que tout projet le moindrement novateur peine à rentrer dans les petites cases. Mme Ananian dit être très consciente des obstacles qui l’attendent, mais assure qu’elle est TRÈS motivée.

« L’institution que je représente est un acteur majeur qui peut jouer un rôle de catalyseur, croit-elle. Avec ses 5000 employés, l’UQAM est le plus gros employeur du quartier. Et le plus important propriétaire foncier avec ses pavillons de la rue Saint-Denis et son complexe des sciences. On peut faire plus que ce qu’on fait déjà. »

S’ouvrir sur les autres

Comment créer un lien entre les établissements et la rue ? De manière très pragmatique, ça commence par l’aspect des façades des édifices. Mme Ananian me rappelle que plusieurs bâtiments du Quartier latin, dont l’UQAM, ont été construits dans les années 1960-1970. Ils sont très robustes, et peu ouverts sur l’extérieur. Le projet Métamorphose, qui vise à moderniser la bibliothèque du pavillon Hubert-Aquin de l’UQAM, prévoit donc des ouvertures sur la façade de la rue Berri, entre la rue Sainte-Catherine et le boulevard René-Lévesque, question de créer un lien entre la communauté universitaire et l’espace public.

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